Pourquoi agir maintenant ?
Les cadres juridiques environnementaux actuels permettent encore l’exploitation humaine de la nature. La qualité de l’eau et la biodiversité se dégradent à un rythme alarmant dans le cadre de la crise climatique. Cela nous oblige à examiner attentivement la manière dont nous percevons et interagissons avec le monde naturel. Tout au long de l’histoire, la colonisation et le capitalisme ont privilégié l’extraction et l’exploitation des ressources naturelles. Il est temps de changer de cap et d’emprunter une voie différente.
Les Premiers Peuples du Canada ont toujours considéré les éléments naturels, comme les rivières, comme des entités vivantes et se sont efforcés de maintenir une relation équilibrée et respectueuse avec la nature. Plusieurs des appels à l’action de la Commission de vérité et réconciliation (CVR) portent sur la protection de la nature et de l’environnement, soulignant la nécessité cruciale d’intégrer les points de vue autochtones et les savoirs écologiques traditionnels (SET) dans la prise de décision environnementale.
« Cette [reconnaissance de la personnalité juridique de la rivière Gatineau] est une étape cruciale dans la lutte pour la justice de l’eau. »
— Maude Barlow, autrice de Still Hopeful et protectrice de l’eau à l’échelle régionale et internationale